Voici un classement que j’ai failli ne pas publier. Début 2018, je m’apprêtais à rédiger mon habituel classement des meilleurs films de l’année passée. J’avais en main ma liste de films, là, toute prête, manquait plus qu’une dizaine de films à voir afin de ne pas laisser passer d’hypothétiques chefs-d’œuvre. J’étais sur le point de me lancer. Très bien. Mais ça « c’était avant… le drame » : le souvenir de mes visionnages, et partant mes impressions, mes jugements sur chacun des films, m’ont tout à coup paru lointains, comme si j’avais vu ces films il y a au moins trois ans, ayant quelque peu oublié l’idée que j’en avais eu. Avec ce risque de déformation des souvenirs, il devenait alors difficile de hiérarchiser avec justesse les quarante films qui m’ont le plus marqué au cours de cette fructueuse année 2017. Ainsi, plutôt que de bâtir un classement sur du sable, et pris par des nécessités liées à ma vie professionnelle, n’ayant aucune envie de me retaper quarante films à marche forcée, ce qui n’est pas mon genre, une barbarie à mes yeux, et bien j’ai préféré renoncer de crainte d’amplifier à tort certains jugements positifs, positifs mais sans plus, ou de sous-estimer de manière quasi criminelle des films qui s’avèrent être des chefs-d’œuvre. Finalement, au lieu de me résigner à une « année blanche », qui aurait quelque peu fait tache après les classements de 2015 et 2016, j’ai préféré « renouer la chaîne des temps, que de funestes écarts avaient interrompue », avec une hiérarchisation souple mais bien présente, comme dans les précédents classements. Seule différence : j’épargnerai au lecteur mes commentaires et impressions dévoyés par le temps, préférant donner la parole aux images (les liens vers Allocine), afin d’activer le pouvoir évocateur, créateur de désir que comporte la dimension photographique, comme je l’expliquais à la fin de mon tout premier article. C’est pourquoi je vous propose un classement non chiffré avec en lien l’affiche de chaque film ainsi que quelques photos :
- Yourself and Yours de Hong Sang-soo
- Lumière ! L’aventure commence de Thierry Frémaux
- Silence de Martin Scorsese
- Les Proies de Sofia Coppola
- Moonlight de Barry Jenkins
- Rock‘n Roll de Guillaume Canet
- David Lynch : The Art Life de (Collectif)
- Une vie violente de Thierry de Peretti
- L’autre côté de l’espoir d’Aki Kaurismäki
- Detroit de Kathryn Bigelow
- Le Caire confidentiel de Tarik Saleh
- L’Amant d’un jour de Philippe Garrel
- La Villa de Robert Guédiguian
- Le Redoutable de Michel Hazanavicius
- L‘Amant double de François Ozon
- Loving de Jeff Nichols
- Félicité d’Alain Gomis
- Good Time de Ben Safdie et Joshua Safdie
- Le Jour d’après de Hong Sang-soo
- Chez nous de Lucas Belvaux
- Faute d’amour d’Andrey Zvyagintsev
- Après la tempête de Hirokazu Kore-eda
- Get Out de Jordan Peele
- 120 battements par minute de Robin Campillo
- The Lost City of Z de James Gray
- Seule sur la plage la nuit de Hong Sang-soo
- Lucky de John Carroll Lynch
- Jeune femme de Léonor Serraille
- La La Land de Damien Chazelle
- Neruda de Pablo Larraín
- Jackie de Pablo Larraín
- Dunkerque de Christopher Nolan
- Le Divan de Staline de Fanny Ardant
- Barbara de Mathieu Amalric
- The Square de Ruben Östlund
- Le Secret de la chambre noire de Kiyoshi Kurosawa
- Creepy de Kiyoshi Kurosawa
- Le Sens de la fête d’Eric Toledano et Olivier Nakache
- Nos Années folles d’André Téchiné
- Les Fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin
Petite précision à propos de mon blog :
Ce blog est totalement personnel, occasionnel, et relève d’une logique de simple amateur. Je ne touche absolument rien pour ce que j’écris, car si c’était le cas ce serait contraire à ma démarche de simple passionné. Les pubs que vous pouvez voir ne sont pas de mon ressort et n’ont donc rien à voir avec mon blog et le contenu de celui-ci. Elles sont diffusées par WordPress.com et non par moi. Croyez-moi, au vu de mes convictions hostiles en la matière, si j’avais pu virer ces pubs, je l’aurais fait depuis bien longtemps. D’ailleurs on trouve ces pubs sur la grande majorité des blogs hébergés par WordPress, et sont en général davantage subies par les blogueurs qu’acceptées. WordPress assume totalement sa logique et explique très bien le principe des pubs imposées par WordPress dans l’onglet Plans et tarifs de son site.
7ème art : une balade cinématographique 
2 réflexions sur “Les meilleurs films de 2017”