Pourquoi ce blog ?

Il s’agira essentiellement de publier des critiques de films. Je pourrai aussi de temps à autre parler d’autres éléments en rapport avec le cinéma, en m’attardant par exemple sur une thématique, une actualité ou un livre qui me semble important. Pour aller plus loin dans la description de ce que sera ce blog, appuyons-nous sur le nom de celui-ci : 7ème art : une balade cinématographique.

Tout d’abord, il s’agira de parler de cinéma par le biais de critiques portant sur des films sortis récemment au cinéma, bien que cela ne m’empêchera pas de revenir sur des films plus anciens qui méritent d’être découverts ou redécouverts. Ensuite, je parle de balade cinématographique car étant donné ma fréquence de publication, un ou deux articles de temps en temps, il me faudra faire une sélection. Je ne vise pas l’exhaustivité car si j’avais cette prétention, à force de vouloir parler de tout je risquerais de ne parler de rien. Je préfère choisir, sélectionner un film en particulier puis critiquer celui-ci en tentant de le replacer dans l’histoire du 7ème art, cet art si vivant et si riche et pourtant si récent.

Cette logique sélective est quelque peu influencée par mes pratiques cinéphiles : en tant qu’amateur de cinéma, ma cinéphilie relève d’un perpétuel vagabondage au sein d’un espace semblant infini, un peu comme dans 2001 : l’odyssée de l’espace où un astronaute fait un voyage angoissant et inintelligible dans l’infinité spatiale.

Ma balade cinématographique se poursuit au gré de mon envie de découvrir de nouvelles perles, que ce soit dans le cinéma actuel ou passé. Il ne s’agit pas d’une espèce d’ascèse cinématographique qui m’amènerait à visionner un film, les bras croisés, de manière froide et universitaire. Non. A mes yeux, le meilleur moyen d’apprécier un film à sa juste valeur et de le juger est au contraire d’avoir envie de le voir. Pour cela il faut néanmoins baliser l’avant-visionnage, en tout cas c’est comme ça que je fais, je m’explique : selon moi, pour avoir un jugement « pur », il faut se garder de voir le film en ayant des préjugés sur celui-ci et sur le cinéaste qui l’a réalisé. Il vaut mieux le voir en ayant une ouverture totale aux possibles, de manière à ce qu’on se prenne le film en pleine tête, de telle sorte qu’il puisse même nous ébranler, bref il faut vivre le film, on critiquera après.

Seulement voilà, tout ne relève pas de soi et un futur visionnage qui nous faisait envie peut, nous l’avons tous vécu, être corrompu par un… (je ne sais pas si ça mérite le nom d’individu) qui nous spoile le film, souillant en partie la future expérience cinématographique. Il s’agit alors de mettre en place pour soi-même une véritable politique anti-spoiler, renforcée par une lutte terrible et implacable contre les bandes-annonces, qui ont ceci de particulier qu’elles nous implantent, comme dans Inception, des idées préconçues.

Bien évidemment, à chaque séance, on n’échappe pas aux bandes-annonces programmées avant le film, et on se retrouve là, tout penaud à se dire « ah merde, je voulais le voir celui-là ». Dans ces cas-là je laisse péniblement se dérouler la bande-annonce, en floutant mon regard si possible ou en regardant autre chose, en espérant que la bande-annonce soit en VO japonaise ou que sais-je (car je ne vais quand même pas mettre mes mains sur les oreilles au beau milieu de la salle). J’ai même une fois été contraint de voir la bande-annonce d’un film qui n’était autre que le film diffusé dix minutes après, en l’occurrence Une nouvelle amie de François Ozon, que j’attendais depuis un certain moment.

Bon c’est un peu radical comme méthode mais cela me convient bien. Avant de voir un film je me contente de décrypter l’affiche du film, de survoler le casting et de lire une ou deux informations techniques, mais je dois avouer que j’ai découvert beaucoup de perles grâce à ces « accidents » qui n’ont parfois fait qu’attiser ma curiosité, et dans les cas les plus désespérés j’essaie de relativiser en me disant « bon maintenant que le film est spoilé, autant le voir ». Pour découvrir des films, je suis avec assiduité les sorties hebdomadaires tout en m’informant sur les sorties à venir. Parfois une simple photo de tournage ou une affiche mystérieuse me suffit pour me donner envie de voir un film. Le côté visuel joue un rôle crucial dans la naissance de ce désir, il faut peu de choses pour le déclencher. Il y a quelques mois j’entendais Jacques Audiard dans un entretien dire dans une sorte de boutade que le cinéma est un truc de fétichiste, je trouve cela assez vrai.

Par ailleurs je me plonge dans les filmographies des cinéastes et acteurs dont j’admire le travail. Du reste, je poursuis mon irrigation perso en m’immergeant dans l’histoire du cinéma afin d’ouvrir les perspectives et dénicher d’autres perles. Et cela est d’autant plus intéressant à faire que le temps a fait le tri en quelque sorte. De nos jours il est par exemple facile de savoir quels ont été les films majeurs de la première moitié du XXe siècle, reste ensuite à les visionner et à les juger par soi-même pour voir s’ils sont à la hauteur de leur réputation. Bien évidemment, quand on découvre un chef-d’œuvre, on a envie de découvrir le reste de la filmographie du cinéaste qui l’a réalisé. Car l’addiction est à mes yeux quelque chose d’inhérent à n’importe quelle passion, il y a quelque chose d’irrationnel, une attirance pour tel ou tel film ou cinéaste, et qui relève de l’obsession. J’ai moi-même dévoré la filmographie de certains cinéastes, c’est notamment le cas de Stanley Kubrick.

Pour finir, je vous encourage à poster des commentaires, pour donner éventuellement un point de vue différent voire contester ce que j’ai pu dire d’un film, ou alors pour mentionner un lien web intéressant, un entretien avec un cinéaste, des détails croustillants, bref tout ce qui pourrait contribuer à l’enrichissement du propos.

Petite précision à propos de mon blog :

Ce blog est totalement personnel, occasionnel, et relève d’une logique de simple amateur. Je ne touche absolument rien pour ce que j’écris, car si c’était le cas ce serait contraire à ma démarche de simple passionné. Les pubs que vous pouvez voir ne sont pas de mon ressort et n’ont donc rien à voir avec mon blog et le contenu de celui-ci. Elles sont diffusées par WordPress.com et non par moi. Croyez-moi, au vu de mes convictions hostiles en la matière, si j’avais pu virer ces pubs, je l’aurais fait depuis bien longtemps. D’ailleurs on trouve ces pubs sur la grande majorité des blogs hébergés par WordPress, et sont en général davantage subies par les blogueurs qu’acceptées. WordPress assume totalement sa logique et explique très bien le principe des pubs imposées par WordPress dans l’onglet Plans et tarifs de son site.

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